
Hélène
Delépine
Le troisième volet de la biennale « Chemin d’art » se consacre au lien entre le haut et le bas de la ville, entre le siège du pouvoir, la ville haute avec son évêché et sa mairie, et la ville basse avec son faubourg qui concentre dans l’histoire les activités de production.
Cette relation singulière s’inscrit dans un paysage particulier fait de cheminements escarpés et de points de vues tranchés. Dans l’ascension de la ville haute, le regard est posé sur le proche, le détail, parfois attiré par la hauteur à conquérir. Inversement, dans la descente le regard est happé par le lointain proche et l’immensité du paysage. La biennale propose aux 4 artistes invités d’explorer ce rapport, cet axe qui dessine un décentrement, c’est-à-dire un « regard éloigné » pour reprendre les mots de Lévi-Strauss.