Aurélien PORTE

Vit et travaille à Paris
Un texte de Corentin Hamel

Aurélien Porte a récemment réalisé une série de bas-reliefs en pierre stéatite. L’utilisation de la pierre peut frapper par son caractère relativement inhabituel dans le contexte de l’art contemporain. Ce qui est cependant tout à fait singulier, c’est l’utilisation du bas-relief. L’abandon du bas-relief – et la généralisation de la sculpture en ronde-bosse – est habituellement un des signes utilisés pour distinguer le passage du Gothique à la Renaissance. La sculpture s’extrait littéralement de l’architecture, perd son rôle éducatif, narratif ou mystique, et vient figurer des corps propres, dans l’espace. Une sculpture se tient comme une figure, figurative ou abstraite, régie par des lois qui s’appliquent à tous les corps. Avec la proximité et l’altérité essentielles que cela implique.